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Michel Tabachnik, ses romans
LE FERRONNIER DE CHARLEROI
Comme dans un de ses précédents romans (Le libraire de Saint-Sulpice), Michel Tabachnik nous raconte avec Le ferronnier de Charleroi la trajectoire d’un homme simple au destin contrarié, en proie à une vie qui l’accueille mal, qu’il a du mal à appréhender.
Aigri de ne pas avoir eu la carrière qu’il espérait, Étienne est aussi obsédé par un doute. Qu’est-ce qui a vraiment poussé Suzanne, son amour de jeunesse, à le quitter ?
Et s’il découvrait la vérité, comment réagirait-il ? Voudrait-il retrouver cet amour perdu ou plutôt sauter dans un avion pour Tokyo, Los Angeles ou Johannesburg ?
L’HISTOIRE DU FERRONNIER DE CHARLEROI
Étienne a grandi à Charleroi, une ville qu’il n’aime pas. Sa famille y a subi l’opprobre. Son père n’a pas supporté, il s’est suicidé.
Étienne quitte Charleroi. Il est recueilli par son parrain qui habite à Genève. Il y apprend la ferronnerie et rencontre Suzanne, l’amour de sa vie. Étienne a du talent. Son mentor Pache l’envoie poursuivre des études à Paris. Il est promis à une brillante carrière.
Mais rien ne se déroule comme prévu.
À plus de cinquante ans, Étienne vit désormais à Bruxelles. Entre son atelier de ferronnerie, son appartement, le bar et le restaurant italien où il a ses habitudes, il mène une vie morne et bien réglée. Lors de ses repas solitaires, il revit son passé, ses regrets, ses amertumes. Il aurait pu égaler les grands maîtres qu’il a rencontrés, connaître le grand amour, le succès…
Des mains se sont tendues. Et pourtant il n’y est pas parvenu. Un jour, sans raison, il commet l’irréparable. Il décide alors de partir, retrouver son amour jeunesse, s’échapper vers un autre destin, un destin qui va surprendre Étienne…
L’ARTISTE DÉÇU
Dans ce roman, Michel Tabachnik évoque les aspirations de l’artiste à être touché par la grâce. Pourquoi les autres, pourquoi pas moi ? Tant de peintres et tant de musiciens ont connu cette terrible déception de ne pas être reconnus. Il ne s’agit pas là de « l’artiste maudit » rejeté parce qu’incompris par son temps. Mais de l’artiste qui croit avoir du talent. Michel Tabachnik en a connu beaucoup, de ces mal dans leur peau. Et donc, quand il nous donne à lire le parcours du ferronnier, c’est comme si nous le vivions nous-mêmes…
Difficile de rencontrer le grand amour dans l’existence. Et si l’être aimé s’en va, comment le supporter ? Toute sa vie, on cherche à le retrouver… Et quand aux approches de la vieillesse, on découvre que cette première et cruciale rupture s’est faite sur un malentendu, on n’a plus qu’une envie, disparaître…
Roman, 2020, 212 pages
Version numérique : 9,99 €
Version papier : 15,00 € + frais de port À commander par courriel chez l’éditeur : otago[at]otagogroup.com
LE LIBRAIRE DE SAINT-SULPICE de Michel Tabachnik
Le libraire de Michel Tabachnik travaille dans une librairie rue Saint-Sulpice, à Paris. Comme la mère de l’auteur, elle-même libraire à Genève, Simon le libraire est spécialisé dans le livre rare, les vieux manuels d’histoire, l’ouvrage ancien relié de cuir patiné. Mais perdu dans un monde qui le déchire, Simon est travaillé par son judaïsme plus que par ses bouquins. Le hassid pieux, le sioniste athée, le libéral intégré ? Où est la vérité ?
Pour échapper à cette interrogation, il s’accroche à ses lectures, aux bouteilles de vodka, et surtout à Sylvaine. Et il s’immerge dans les souvenirs jusqu’à intégrer volontairement un asile psychiatrique comme on entre en retraite dans un monastère. Là, la vie est gaie, on fait la fête, on rit, les filles sont faciles, et on gagne des sous. Alors, quand un fils hypothétique aspire à le sauver ou que la belle Laurence s’invite dans sa vie, parviendra-t-il à lâcher l’ombre ?
L’IDENTITÉ JUIVE ET LE LIBRAIRE DE SAINT-SULPICE
Pour tout juif, se situer dans la vie n’est pas simple. Bien sûr, on peut se sentir juif bien qu’athée ; juif pieux, mais de culture française ; être juif libéral et détester les juifs hassidiques, et inversement ; suivre les lois de la République et celles de la Torah. Mais souvent on tergiverse, on concède, on s’interroge. Le Simon de Michel Tabachnik peine à émerger de ces conciliations insolubles…
MICHEL TABACHNIK ET LA PSYCHIATRIE
Simon est-il sain d’esprit ? L’artiste est souvent névrosé, et l’aliéné n’a pas forcément perdu toute sa raison. Dans l’hôpital psychiatrique de Simon, les frontières restent perméables.
S’il n’avait pas choisi la musique, Michel Tabachnik aurait choisi les sciences de l’esprit. Il s’est passionné pour les livres de Freud et de Jung, cherchant à décrire la nature des émotions déclenchées par l’art.
Roman, 2017, 326 pages
Version numérique : 9,99 €
Version papier : 15,00 € + frais de port À commander par courriel chez l’éditeur : otago[at]otagogroup.com
L’ENLÈVEMENT AU SINAÏ
Pour présenter L’Enlèvement au Sinaï de Michel Tabachnik, il faut remonter à son premier roman, L’homme sauvage. Son personnage principal, Marc Saurain, vient de mourir. Le docteur Récamier, son ami chirurgien, en est très affecté. Séjournant dans le Vaucluse pour y suivre un séminaire à l’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Sénanque, il se désintéresse complètement des conférences. Seule la perte de cet ami le préoccupe. Qui était vraiment Marc ? Et comment lui, le docteur Récamier, le rationnel avait-il pu être séduit par cet amoureux de Kierkegaard ?
UN PERSONNAGE RATTRAPÉ PAR SON PASSÉ
À ce moment apparaît le commissaire Bertrand. Il désire parler à Récamier de Marc et des secrets (secrets militaires ? Secrets d’État ?) qu’il détenait. Récamier apprend que des personnes pas toujours bien intentionnées pensent qu’il connaît les recherches de Marc et ses secrets. Le commissaire affirme que sa vie est menacée, qu’il a intérêt à le suivre, de gré ou de force.
UNE DESCENTE AUX ENFERS
Récamier prétend ne rien comprendre aux travaux de Marc, et pourtant il se retrouve au cœur d’une intrigue liée à ces mystérieux travaux, et à ce qu’ils impliquent, à la maîtrise du hasard par exemple.
Privé de sa liberté, transbahuté d’abord à Paris, puis dans un Centre en plein désert du Sinaï, puis au monastère de Sainte-Catherine : une descente aux enfers. Forcé de collaborer à des recherches qui lui échappent, il n’a qu’un seul objectif : retrouver sa liberté. Y parviendra-t-il ?
UN ROMAN SUR L’AMITIÉ
En poursuivant dans L’enlèvement au Sinaï l’histoire de L’homme sauvage, Michel Tabachnik évoque l’amitié, la fidélité à une amitié qui perdure au-delà de la mort. Il a lui-même perdu deux grands amis, les compositeurs Pierre Boulez et Iannis Xenakis.
Le vague à l’âme qu’éprouve le docteur dans le roman, c’est celui qu’éprouve l’écrivain quand il pense à ses amis disparus. Ces mentors, ces pères, ces frères demeurent vivants dans son cœur et dans son esprit. Que ce soit en musique ou tout simplement dans la vie, ces deux figures tutélaires restent présentes en lui. Elles sont à jamais ses références, tout comme Marc Saurain l’est pour le Docteur Récamier.
ABBAYE DE SÉNANQUE ET MONASTÈRE DE SAINTE-CATHERINE, DEUX LIEUX SYMBOLIQUES
Qu’il s’agisse des paysages de sa Suisse natale, de Paris ou de Bruxelles, les lieux où Michel Tabachnik choisit d’ancrer ses récits témoignent tous pour lui d’une force d’évocation particulière. Notre-Dame de Sénanque et le monastère de Sainte-Catherine en sont des exemples forts.
Lorsque les choses de la vie deviennent trop oppressantes, Sénanque inspirant sérénité et détachement permet de s’échapper pour un temps hors du monde. Pour mieux se retrouver soi-même.
Situé dans les montagnes du Sinaï, lieu supposé de l’apparition du Buisson ardent du Livre de l’Exode, le monastère de Sainte-Catherine est chargé des histoires du judaïsme et du christianisme. Idéal pour y situer L’enlèvement au Sinaï. Un récit où Michel Tabachnik multiplie les références à ces religions du Livre et à leurs « mystères »…
Roman, 2019, 336 pages
Version numérique : 9,99 €
Version papier : 18,00 € + frais de port. À commander par courriel chez l’éditeur : otago[at]otagogroup.com
L’HOMME SAUVAGE
L’Homme sauvage de Michel Tabachnik, c’est Marc Saurain, un Danois hors du commun, un philosophe passionné par Kierkegaard. À la suite d’un accident, il est contraint de fuir son pays. Il trouve refuge dans les sables du Sinaï au monastère de Sainte-Catherine. La vie qu’il y mène l’éveille à des mystères peu ordinaires. Il découvre des « tables » qu’il appelle ses Claviers de l’églantine. Elles lui permettent de maîtriser le hasard !
Après avoir quitté le monastère, il s’en servira comme martingale au jeu, assuré de gagner à coup sûr au casino. Voilà qui suscitera des jalousies…
LES MONTAGNES DU SINAÏ
Le monastère où se réfugie Marc se situe en plein cœur des montagnes du Sinaï, un monde reculé, pierreux, une enfilade désertique et sauvage de ravins et de crêtes qui s’étire sur des kilomètres. Aucune végétation, aucun arbre.
À l’instar de L’homme sauvage, Michel Tabachnik aime la rudesse minérale des montagnes. Il a visité ce monastère de Sainte-Catherine, il a escaladé ces escarpements de roches rouges. Fasciné par ce paysage « aussi sublime, fort et bouleversant que la Troisième symphonie de Brahms », c’est là qu’il situe une partie de son roman.
UN HOMME SAUVAGE !
Deux hommes singuliers ont inspiré à Michel Tabachnik son personnage d’homme sauvage. Le premier, philosophe anarchiste, de ses sourires étranges, aimait à s’entourer de mystères.
Le second, un violoniste, fut attaqué et mutilé des mains. Les Hells Angels avaient des comptes à régler avec ce musicien.
Lorsque Michel Tabachnik enseignait la direction d’orchestre à Copenhague, il s’est pris d’amitié pour ces deux hommes. Leur histoire l’a marqué. Du coup, il les a fondus dans un seul personnage qui devint l’homme sauvage de son roman.
COPENHAGUE, UNE VILLE PROPICE À LA NOSTALGIE
Lors de ces années d’enseignement à Copenhague, Michel Tabachnik aimait à errer dans les petites rues de cette ville, une ville nostalgique qui inspira ses pages sombres à Kierkegaard. Un siècle plus tard, elles s’imposeront à Jean-Paul Sartre comme prémisses de son existentialisme.
Le philosophe de Copenhague a passionné Michel Tabachnik. Il passionnera aussi l’homme sauvage, le héros de son roman.
Roman, 2013, 352 pages
IL ÉTAIT UNE FOIS UN ENFANT
Il était une fois un enfant est le premier roman de Michel Tabachnik. D’inspiration autobiographique, ce texte nous plonge dans une enfance fictive du chef d’orchestre, entre Genève où il est né, de nombreux séjours dans le village d’Oleyres dans la Broye et à La Sage dans le Val d’Hérens en Valais. On y découvre son goût pour la vie paysanne et pour la montagne (on la retrouve dans L’enlèvement au Sinaï). Michel puise dans les moments de cette enfance heureuse pour imaginer un enfant heureux lui aussi, mais qui bientôt va découvrir que la vie n’est pas aussi idyllique qu’il n’y paraît…
L’HISTOIRE DE IL ÉTAIT UNE FOIS UN ENFANT
L’enfant est donc heureux. Ses vacances à la campagne vont se prolonger. Il aime tellement aider aux travaux des champs, et il aime sa cousine qui l’héberge, rôder autour d’Ulrich, son mari, le laitier du village qui récolte le lait et « fabrique » le fromage.
Pourtant ses parents lui manquent. Mais ils rentreront bientôt d’Amérique où son père musicien est en tournée de concerts. Ensemble, la famille retournera alors vivre à Genève.
Les vacances s’achèvent. Ses parents ne sont pas rentrés. Il est temps de retourner à l’école, mais ce ne sera pas à Genève, ce sera dans le « collège » du village. L’enfant craint cette rentrée, un nouvel instituteur, l’accueil des gamins de la campagne, ils vont se moquer de lui, l’étranger de la ville…
C’est alors que le drame éclate. L’enfant l’apprend après tout le monde. Ses parents sont morts. Un accident d’avion. Il est orphelin…
DES LIEUX CHERS À L’AUTEUR
La première partie de ce court roman se passe dans la campagne vaudoise, non loin des rives du lac de Morat. C’est une véritable déclaration d’amour pour cette terre que Michel Tabachnik nous propose. Il a « vécu » cette campagne, il a adoré ses vacances là-bas, à moissonner, nourrir les vaches, conduire les chevaux.
D’autres événements du récit se déroulent en montagne, dans le val d’Hérens, au-dessus de Sion. Tout gamin, ses parents l’ont emmené dans cette vallée du Valais Suisse, rude, perdue, sauvage. Michel Tabachnik nous décrit ces paysages de mélèzes et de glaciers qu’il aime. Très jeune du reste, il va s’y établir. C’est là que depuis quarante ans il prépare ses concerts, il compose ses musiques, et qu’il imagine ses romans…
GENÈVE
Enfin Genève, où Michel Tabachnik a grandi, a étudié. Il nous la fait découvrir, sa ville, il en connaît les rues, les recoins cachés, c’est là qu’il vivra ses premières joies, ses premières déceptions, ces sentiments qu’à son tour il fera vivre à l’enfant de son roman.
Roman, 1999, Éditions de L’Aire